Rares sont les historiens du diapason qui ont pris conscience du fait qu’il s’agit en réalité d’un problème moderne qui n’est pas antérieur au 16e siècle, et que la musique occidentale plus ancienne, comme la plupart des musiques du monde, ne connaissent tout simplement pas la notion de diapason.
Résumé : Les recherches historiques sur le diapason, entreprises par des musicologues réputés et des universitaires prouvent hors de tout doute que :
– Il n’y a eu aucune norme pour établir une fréquence référentielle pour le La avant 1936.
– La fréquence du La à 432 Hz dont nous allons parler ici, n’est pas une norme et n’a semble-t-il jamais été employée préférentiellement à d’autres types de fréquences. Nous ne la dénombrons qu’une seule fois parmi les 1500 références citées par Bruce Haynes, sur un orgue de l’église St-Jean-Baptiste, Magnano, Italie, 1794.
– Le La à 435 Hz a été en usage à Paris au 19e siècle.
– Le La à 440 Hz n’a pas été créé par le régime Nazi, puisqu’il était déjà utilisé en Hollande avant 1670, en Italie et en Angleterre entre 1730 et 1770, en France, entre 1770 et 1800 et en Allemagne à partir de 1700.
Il serait trop long d’exposer ici en détail l’origine de la note La qui est une convention dans notre culture francophone et qui correspond au A des anglosaxons. Je développe ce sujet dans mon livre Le Son de Vibrations, à paraître chez Quebecor en 2014. J’y explique en détails d’où vient ce La et le nom des notes actuellement utilisées dans la culture francophone et pour quelles raisons. La normalisation du La qui date de 60 ans a imposé le La unique, avec le diapason référencé à 440 Hz, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Même si ce diapason à 440 Hz était en vigueur pour l’accord des instruments, bien avant le 20e siècle, sa normalisation n’est qu’une invention récente.
En 1859, le musicologue français Adrien de la Fage, publiait un livre intitulé : De l’unité tonique et de la fixation d’un diapason universel. À cette époque, on a commencé de vouloir trouver un La de référence, pour faciliter le commerce des instruments de musique et aussi la pratique instrumentale des musiciens d’orchestre qui voyageaient d’un pays à l’autre.
Si le diapason baroque français variait autour de 392-415 Hz, le diapason baroque anglais de la deuxième moitié du 17e siècle en est proche. Par contre, en Italie, si le diapason est bas, dans le sud, il s’élève au gré de la latitude. Il est à 393 Hz à Rome et avoisine 460 Hz à Venise. De 1511 à 1953, le diapason du La est passé de 377 Hz en 1511 à 440 Hz en 1955. Citons enfin les travaux de Bruce Haynes. Il a étudié la tonalité d’environ 1200 instruments de la période baroque, Il en ajouta plus de 300 en débordant sur la période de la Renaissance, jusqu’à l’ère romantique.
Le La a donc beaucoup fluctué et les recherches musicologiques prouvent que la progression n’est pas constante. En fait il n’y en a pas eu. Il est prouvé que le La à 440 a existé à la période Baroque et même que le La fut joué plus haut aussi. Le diapason pouvait varier dans la même ville et dans le même temple. Le La à 440 Hz a commencé d’être adopté en Allemagne à partir de 1834.
Dans les années 1830 à 1840, Franz Liszt et Richard Wagner ont favorisé, l’adoption du La à une fréquence plus élevée que celle en vigueur, soit 440 Hz et au-dessus. Encore à cette époque, le diapason était très variable et l’on trouvait dans les différents théâtres européens, des La très différents. Citons au passage que les nazis ont milité en faveur de l’adoption de la fréquence de référence du La à 440 Hz. Mais affirmer que le 440 Hz est une fréquence nazie est fallacieux, puisque cette fréquence existait déjà avant bien avant que ce régime ne l’adopte et veuille en faire une référence absolue. Cette fréquence a peut-être été utilisée par les nazis mais rien de plus. Nous pouvons formuler la même remarque au sujet de la svastika, qui n’est pas un symbole nazi à l’origine, mais seulement utilisé par les nazis. Et il est maintenant reconnu que la svastika, indépendamment de son sens de rotation, appartient à la tradition védique et se retrouve partout en Orient dans des temples et sur des Bouddhas.
Après cette trop longue mais nécessaire introduction,
il est un autre sujet complémentaire que je souhaite à présent éclaircir. C’est celui du diapason à 432 Hz qui est devenu une sorte de mythe. Ce diapason est appelé diapason de Verdi.
Haendel avait le sien : 423 Hz et Mozart aussi : 422 Hz.
À une époque où le diapason du La vibrait à la fréquence de 435 Hz à Paris par décision ministérielle et 439 Hz à Londres, par décision royale, le renommé compositeur italien Giuseppe Verdi, adopta quant à lui la fréquence de 432 Hz.
À partir de là, certains auteurs développent le sujet du La à 432 Hz et mettent en concurrence le La actuel avec cette nouvelle fréquence. À l’aide de raisonnements, ils essaient de faire croire au public que l’une est meilleure que l’autre, en se basant sur des démonstrations fragiles.
Comme je viens de le résumer brièvement, le diapason La est une invention récente et sa normalisation date d’un demi-siècle. Il convient d’ajouter qu’un La joué à 430 Hz à une température de 15°C, pourra descendre ou monter entre 427 ou 434 Hz, au gré du changement de température, car la température et l’hygrométrie agissent sur la hauteur des sons.
Certains instruments historiques ont gardé leur propre diapason. Sur un cor, une clarinette ou une trompette, le Do peut sonner à 392 Hz (Sib), 370 Hz (La) ou 294 Hz (Fa).
Ce sont des survivances d’une époque où le diapason n’était pas fixé et où un Do pouvait sonner comme un La, un Fa ou un Sib.
Félix Savart, que j’évoquais précédemment par rapport à ses expériences cymatiques sur les violons (voir le livre Le Son de Vie), s’est intéressé de près à ceux fabriqués par le réputé facteur italien Antonio Stradivari. Ses recherches entreprises avec le célèbre luthier Jean-Baptiste Vuillaume lui ont permis de trouver une fréquence de résonance des caisses de résonance de violons Stradivarius, mesurée à 512 Hz. Il reste à savoir si Antonio Stradivari utilisait les ratios pythagoriciens pour définir les autres notes de la gamme, ce qui semble probable. Dans ce cas, l’accord des violons de Stradivari pour la corde du La à 432 Hz est plausible.
Nous posons néanmoins la question : les expériences de Savart ont-elles été refaites avec des moyens scientifiques modernes? Nous nous interrogeons, car le diapason étalon de Paris, établi à 435 Hz, conçu par Lissajous et fabriqué par Secretan en 1858, vibre en fait à 435,4 Hz. Donc la résonance mesurée par Savart, est-elle réellement à 512 Hz? Aucune température n’étant précisée, nous mettons donc un bémol à cette affirmation, du moins jusqu’à ce que d’autres mesures scientifiques soient accomplies.
Les violons appelés Stradivarius, du nom de leur concepteur, sont l’objet de spéculations abusives, alors que des tests en aveugle ont montré que des instruments de facture moderne étaient meilleurs. Ceci n’enlève rien à la grande qualité de violons fabriqués par Stradaviri qui s’expliquerait par l’application d’une géométrie secrète, basée sur le Nombre d’Or, appliqué à l’acoustique. Stradivari y aurait été initié, par Alessandro Capra, architecte et mathématicien de Crémone, beau-père de sa première femme Francesca Ferraboschi.
Si la fréquence d’accord des violons de Stradivari correspondrait à la note Do à 512 Hz, le La sonnerait à 432 Hz dans la gamme de Pythagore. 512 Hz correspondrait à un La à 430,55 Hz dans la gamme usuelle du temps de Verdi et à 430,33 Hz dans d’autres systèmes. Giuseppe Verdi s’est donc intéressé aux expériences de Félix Savart et a décidé d’adopter la fréquence de 432 Hz pour accorder son La. Mais tout cela reste très imprécis.
Pour nous ce n’est là qu’une curiosité.
Il existe néanmoins un mouvement militant qui cherche à démontrer maladroitement que le 432 serait meilleur que le 440.
Et j’ai été témoin d’une scène, transmise par voie d’archive, où un interprète chante le même air d’opéra, accompagné successivement par deux pianos accordés à 8 Hz de différence, l’un à 432 et le second à 440. Il commence par le 440, chante son air. Puis il se déplace, suivi de son accompagnateur et interprète le même air, accompagné du second piano, accordé 8 Hz plus bas. À l’issue de la prestation, le public est en émoi et d’aucuns se servent de cet extrait afin de prouver qu’une fréquence de référence serait meilleure qu’une autre.
Mais ne nous méprenons pas. Tout cela est très subjectif. Il s’agit là d’un subterfuge, capable de duper bien du monde, un tour d’illusionnisme, en quelque sorte. Le célèbre baryton Piero Cappuccilli interprète cette démonstration. Il est convaincu d’avance et a une préférence évidente : le diapason à 432 Hz. Il est là pour démontrer qu’un diapason est meilleur qu’un autre. Son émotion, ses mimiques et comportements inconscients ont la capacité d’influencer le timbre de sa voix et de donner une meilleure interprétation à une tonalité plutôt qu’à une autre. Donc, nous ne sommes pas ici dans une démarche scientifique mais émotionnelle.
L’argument disant que les pianos ne supportent pas la surtension du diapason 440 Hz ne tient pas non plus. Le chef d’orchestre Herbert von Karajan, accordait ses pianos à 445 Hz et les constructeurs conçoivent leurs instruments capables de supporter diverses tensions dues aux changement hygrométriques ou orchestraux.
Loin d’en rester là, certains auteurs élaborent des théories discutables au sujet de ce diapason. À partir de raisonnements divers, ils en arrivent à la déduction suspecte que 432 Hz est en résonance avec l’Univers, la précession des équinoxes, la pyramide de Khéops, les temples Maya, la fréquence du coeur humain et celle de l’eau, sans aucune preuve scientifique solide. Cela nous semble purement fantaisiste et déplacé. Une fréquence musicale, comme celle de l’Univers, ne peut pas être fixe et varie sans cesse. Les sons changent de hauteur en fonction de la température et de la qualité et de l’hygrométrie de l’air qui est sur Terre, son médium principal de diffusion.
Dans notre méthode de Toucher par les Sons®, nous utilisons deux La différents à partir de nos gammes de diapasons thérapeutiques : le La à 432 Hz, correspondant au ration 27/16 pour le La pythagoricien à partir d’un Do à 256 Hz et le La à 426,6 Hz de la gamme de Zarlino qui est plus juste que le précédent. Il correspond au ration 5/3 et fait partie de la gamme appelée intonation juste. Nous nous contentons de dire que le Do à 256 Hz dont est issu différents La, selon la gamme et le système d’intervalle choisi, est une octave du 8 Hz, fréquence connue pour être en accord avec la Résonance de Schumann découverte par Nikola Tesla et l’interface entre les ondes cérébrales alpha et thêta.
J’utilise aussi différentes flûtes lors de mes concerts. Certaines sont accordées à 440, d’autres à 415. Les flûtes électroniques peuvent avoir un accord à la demande et il est facile de les accorder à la fréquence que l’on désire et de les ajuster à l’aide d’un petit potentiomètre. Lorsque l’auteur joue lui-même du shakuhachi, accordé à 440 Hz, il est aisé pour lui de faire varier la hauteur du son par la position des lèvres et la pression du souffle.
Notons aussi qu’une différence infime de 8 Hz, sépare les deux fréquences de 440 et 432 Hz, soit presqu’un sixième de ton et il serait fallacieux d’affirmer que l’une serait mauvaise et l’autre pas, car la différence est à peine audible. De plus, 440 Hz est l’octave supérieur de 220 Hz qui est elle-même une fréquence cicatrisante, selon les recherches du Dr Royal Rife.
Affirmer que des chanteurs ont la voix irritée en chantant au 440 Hz versus le 432, est farfelu, considérant la différence d’un sixième de ton entre les deux accords. Les interprètes affirmant cela ne sont pas très sérieux. Un sixième de ton, c’est plus petit qu’un quart de ton. Ils exagèrent !
Références :
Bruce Haynes, The Story of ‘A’
A history of performing pitch, Sacrecrow Press, 2002.
Alexander J. Ellis, in Studies in the History of Music Pitch: Monographs by Alexander J. Ellis and Arthur Mendel (Amsterdam: Frits Knuf, 1968; New York: Da Capo Press).
Jacques Chaillet, Encyclopedia Universalis, Ed. 2013, article Diapason.
Christophe Guillotel-Nothmann, Patrimoine et langages musicaux IMG Université Paris Sorbonne, Organologie, cours de Licence 2e année.
Alessandro Capra 1620-? Auteur de Nuova Architettura dell’Agrimensura di terre et acque, 1672.
Serge Cordier : Piano bien tempéré et justesse orchestrale. Le tempérament égal a quintes justes, éd. Buchet-Chastel 1982.
Emmanuel Comte, Le Son d’Harmonie, Ed. Medson 2012.
Notes complémentaires
Les ratios de la gamme de Pythagore sont :
1 – 9/8 – 81/64 – 4/3 – 3/2 – 27/16 – 243/128 – 2
Donc le ratio pour la note La est 27/16. La gamme de Zarlino, qui est plus juste que celle de Pythagore, donnerait un La à 426.6 Hz avec la même note de départ.
Gioseffo Zarlino 1517-1590 est un compositeur italien qui a cherché à améliorer la gamme de Pythagore, dont les tierces sont fausses. Sa gamme appelée gamme naturelle ou gamme de l’intonation juste, répond aux ratios suivants :
1 – 9/8 – 5/4 – 4/3 – 3/2 – 5/3 – 15/8 – 2.
La fréquence de 2’450 MHz donne un Ré, 23 octave plus bas : 292,06 Hz. Le Ré3, dans une gamme tempéré accordée au La 440, a une fréquence de : 293,66 Hz.
Les phénomènes de résonance se manifestent aussi pour les fréquences proches.
Le Ré dièse3 de l’échelle tempérée actuelle, accordée au La 440 est à 311,13 Hz.
Affirmer qu’aucune musique ethnique ou ancienne n’est jouée au 440 est inexact : pour les musiques ethniques antiques, on n’en sait rien. Pour les musiques anciennes, le 440 était utilisé en Europe avant 1670 sur des cornets et autres instruments à vent.
Rappelons que le diapason à 440 Hz se retrouve en Italie entre 1730 et 1800 ou sur des orgues en Hollande, en Italie, en France et en Angleterre dans la période 1770-1800, en 1834 à Stuttgart et 442 Hz à Paris un peu plus tôt. Les instruments étaient accordés différemment selon qu’ils servaient dans les temples ou dans les cours royales.
Pour des musiques plus anciennes, on ne le sait pas. En 1543 le La était à 481 Hz à Hambourg et à 458 Hz en 1640 à Vienne. Avant cela, au Moyen-âge, aucune référence particulière n’était employée dans aucun ordre monastique. Il n’existait alors que des tons, basés sur la vocalité humaine, basse, moyenne, aiguë et tout cela variait sans cesse au gré des saisons et des monastères.
432 Hz et la fréquence cardiaque
La fréquence de 432 Hz serait la 360e harmonique d’un battement cardiaque à 72 battement par minute, c’est à dire 1,2 Hz et non 72 Hz, comme il peut être dit par erreur.
Le calcul ne fonctionne plus si le cœur bat à 71 battements par minute, soit 1,18 Hz, qui donnerait 424,8 Hz, dans la même dynamique. La fréquence 440 Hz, quand à elle serait la 360e harmonique d’un battement cardiaque à 72,20 battements par minute.
Ces considérations sont fantaisistes car le battement cardiaque varie en permanence, selon le type d’activité que l’on a et la fréquence cardiaque varie selon l’âge aussi :
Nouveau-né : 140 +/- 50
1–2 ans : 110 +/- 40
3–5 ans : 105 +/- 35
6–12 ans : 95 +/- 30
Adolescent ou adulte : 70 +/- 10
Personne âgée : 65 +/- 5
Donc la fréquence du La à 432 Hz n’a aucun rapport direct avec le battement du cœur.
432 Hz, la fréquence de l’eau?
Dire que 432 Hz serait la fréquence de l’eau me semble farfelu. Quelle est la fréquence de l’eau ? On dit souvent que les fours à micro-ondes agissent sur la molécule d’eau. Donc la fréquence de l’eau doit être proche de 2’450 MHz, fréquence du magnétron. Cette vibration correspond à la note Ré dans le système actuel. Les fours à micro-ondes utilisés dans les cuisines sont composés d’un générateur d’ondes appelé magnétron et une antenne logée dans la partie supérieure de l’appareil. La fréquence utilisée ne correspond pas exactement à la résonance de la molécule d’eau H2O. C’est un compromis qui permet une agitation efficace des molécules d’eau sous l’action de la fréquence.
Quelle est la fréquence vibratoire de l’eau?
L’eau, malgré sa simplicité apparente reste encore un mystère pour la science. L’eau est liquide car la liaison moléculaire entre deux molécules, appelée pont ou liaison hydrogène, casse tous les milliardièmes de millième de seconde. À ce niveau là, on parle de vibration en Térahertz, une fréquence proche de celle de l’infrarouge. L’eau est comme un cristal liquide, en vibration permanente et lorsque la température baisse, elle fige. Cette ondulation cesse alors et l’eau se cristallise en formant la glace. Mille milliards de Hertz : 1 THz. Cette fréquence, transcodée à la 31e octave inférieure, donne un Ré dièse à 310,44 Hz. On est loin du 432.
432 et la Grande Pyramide
D’autres erreurs sont divulguées au sujet de 432 Hz, illustrant la confusion trop souvent faite entre une fréquence, mesurée en Hertz et une longueur d’onde, mesurée en Mètres. La fréquence de 432 Hz à 20°C. correspond à une longueur d’onde de 79,63 cm. Même si une construction, ayant un plan basé sur le carré, comme c’est la cas des pyramides égyptiennes ou Maya, recèle une mesure de 432 STU (Standard Teotihuacan Unit), cela ne correspond en aucun cas à la fréquence de 432 Hz, puisque dans le premier cas, nous avons une mesure de longueur (d’onde) et dans le second une mesure de fréquence. Et comme chacun sait, elles sont à l’inverse l’une de l’autre, c’est-à-dire que la mesure d’une fréquence est inversement proportionnelle à sa longueur d’onde. Par exemple, si un temple ou un monument a une structure majeure mesurant 432 m, la fréquence correspondante serait : 0,7962962 Hz, arrondi à 0,8 Hz. Il est difficile d’accorder un diapason avec une précision supérieure au dixième de Hz.
On peut arranger l’Histoire à sa guise et aller chercher des mesures faisant concorder des théories. Il n’en reste pas moins que les Egyptiens utilisaient comme base de mesure la Petite coudée, valant environ 45 cm (24 doigts). Héritée de la coudée dite de Nippur, dont on trouve l’utilisation à Sumer, il y a environ 6 000 ans. La valeur conventionnelle de cette coudée de 24 doigts est d’environ 45 centimètres. Les Égyptiens de l’Ancien Empire utilisèrent 28 doigts de la division sumérienne pour définir leur coudée dite royale ancienne, de 52,5 cm. Plus tard, lors de la 26e dynastie, elle fut allongée à 52,9 cm. La base de la pyramide est de 440 Coudées royales anciennes, soit environ 230,5 mètres. Ici, point de 432, mais 440 Coudées! Peu nous importe qu’il y en ait 440 ou 432, car des Coudées ne sont pas des Hertz, tel qu’évoqué au paragraphe précédent.
Autres erreurs, imprécisions ou avis subjectifs
Le diapason 432 Hz est-il en relation avec la Précession des équinoxes? Certains auteurs font des calculs en affirmant que la Précession des équinoxes est de 25 920 ans. En fait je pense qu’ils arrangent ce chiffre pour lui faire encore une fois correspondre une relation numérique, conforme à leurs théories. Car en ce qui concerne la durée exacte de l’Année platonique (c’est le nom qu’on donne aussi à la Précession des équinoxes), les chiffres varient : 25 770 ans, 25 290, 26 000, 25 800, 25 812. Lequel est le bon? Nous n’en savons rien et bien savant celui qui prétendrait le savoir, hors de tout doute. Voilà ce qu’une courte recherche astronomique sur Google nous révèle. Ces chiffres sont approximatifs et comme l’Univers, ils varient aussi. Donc selon nous, il est fallacieux de prétendre que 432 Hz est en relation exclusive avec la Précession des équinoxes, car 440 ou 426, le seraient tout autant.
‘Quand on divise 25 920 par 360, on arrive au chiffre 72, les équinoxes se déplacent de 1° degré tout les 72 ans, ce qui correspond à une harmonique de la note du Ré ou D à 288 Hz/4 = 72 Hz quand le La ou le A est accordé à 432 Hz.’ (Franck Nabet)
Pour nous cette affirmation n’est pas tout à fait juste, car tout dépendra du type de gamme que l’on utilise. En intonation juste, le La basé sur une gamme ayant un Do à 256 Hz, est à 426,6 Hz et donne un Ré à 288 Hz aussi. D’autant que les mesures sont approximatives. Le déplacement est d’environ 1° tous les 72 ans. Le diapason n’est pas stable, car tout bouge dans l’Univers et il serait fantaisiste de prétendre le contraire.
Grâce à des calculs alambiqués de soit disant phsique quantique (c’est à la mode et ils ne précisent pas lesquels au juste), d’autres chercheurs font correspondre 432 Hz à la chlorophylle, à la vitesse de la lumière (qui n’est pas constante, selon les toutes dernières recherches avancées ou théories en physique publiées) ou à la vibration de l’oxygène. Ce sont encore selon nous des fantaisies qui ne reposent sur aucune étude ou publication scientifique sérieuse et tout cela n’est que très subjectif.
La numérologie ne prouve rien non plus, elle est anecdotique. 430, 432, 435, 439 ou 440 correspondent à des vibrations par seconde et à un codage référentiel arbitraire (une mesure en Hz) et aucune étude scientifique digne de ce nom ne prouve hors de tout doute que la fréquence de 432 Hz serait meilleure que celle de 440, alors que beaucoup de paramètres interfèrent dans l’utilisation de fréquences et de musiques pour favoriser par exemple la germination des graines ou la pousse des plantes.
Photo de la fréquence 432 vs 440 Hz
Un auteur hollandais, Robert Boerman, publie depuis 2007, de très belles photos d’eau vibrante.
En 2010, il a publié deux photos avec la fréquence 440 et 432 Hz. Cette publication déclenche des passions où des personnes voient là une démonstration scientifique de la différence énergétique entre ces deux fréquences. Personnellement, je trouve que les deux images sont belles et qu’aucune n’est supérieure à l’autre. Voir l’une plus belle que l’autre est faire preuve d’interprétation subjective et je m’intéresse de près à la démarche scientifique ayant permis de produire de telles images. En dehors d’un protocole strict et une maîtrise des paramètres, ces expériences sont anecdotiques et n’ont d’autre valeur autre qu’artistique.
J’ai présenté le sujet de la cymatique dans Le Son de Vie et expliqué comment des plaques emplies de toutes sortes de poudres ou de liquides à leur surface, pouvaient mettre en évidence leurs structures résonantes : les images produites ont toujours un rapport avec les dimensions et la propre fréquence de résonance du support. Donc si la plaque est accordée avec une fréquence proportionnelle à 432 Hz, elle vibrera différemment lorsqu’une fréquence 8 Hz plus aiguë lui sera soumise, en l’occurrence, 440 Hz. Le désaccord léger montrera des formes moins nettes qu’avec la fréquence accordée à 432 Hz.
L’intention portée par une musique est plus influente que le diapason auquel elle est accordée. Le choix des gammes utilisées et donc des intervalles qui en découlent sont pour moi fondamentaux aussi. Il en existe plusieurs. Il y a 15 000 gammes dans la musique indienne. Nous utilisons différents La, selon les cas, disponibles avec des instruments ou des outils thérapeutiques choisis. J’amène les stagiaires à chanter selon leur cœur et à se laisser être. Ainsi j’ai des La à 440 Hz, 415 (flûtes baroques), ou autres et il est facile de varier son La, avec un instrument électronique, tel que la Flûte Ewi dont je joue depuis plus de 20 ans, ainsi que sur une lyre ou une cithare. Nos gammes de diapasons utilisent différents La : 426.6 Hz pour la gamme zarlinienne et 432 avec la gamme pythagoricienne (avec un Do à 256 Hz). Dans ce cas. le La 432 Hz est obtenu à la 27e harmonique de la gamme harmonique ayant pour fondamentale la fréquence de 16 Hz. Le ratio pythagoricien de 27/16 appliqué à une gamme ayant un Do à 256 Hz, donne 432 Hz. Le ratio zarlinien de 5/3, quant à lui, utilisé pour l’intonation juste, toujours à partir du Do à 256 Hz, donne et une fréquence de 426,6 Hz. Lorsqu’on accorde deux lyres identiques avec la gamme pythagoricienne sur l’une et la gamme zarlinienne sur l’autre, la différence est minime. Ces deux gammes ont chacune leur couleur et l’une n’est pas supérieure à l’autre, la gamme zarlinienne est plus juste, car la tierce pythagoricienne est fausse. L’on utilisera l’une ou l’autre, ou les deux, selon l’inspiration du moment.
Si vous décidez qu’une musique accordée à ces fréquences est meilleure qu’une autre, elle le sera. L’important étant l’intention dont les fréquences seront le véhicule.
Affirmer que 432 Hz correspond aux proportions de la pyramide de Khéops, de temples Maya, de la vitesse de la lumière, de la fréquence de l’eau, la fréquence du cœur humain ou à la Précession des équinoxes n’est donc que pure fantaisie et selon moi, ces affirmations sont donc fragiles et partisanes.
Une gamme accordée avec un La à 432 Hz est belle. À 440, elle l’est aussi. Le plus signifiant pour nous est l’architecture propre de la gamme : intonation juste, gamme pythagoricienne ou tempérament égal.
J’ai cherché à écrire cette étude d’une manière scientifique. Il reste sûrement quelques points à éclaircir encore. Ma conclusion est de dire que 432 Hz est une fréquence comme une autre, qui n’a pas nécessairement les propriétés miraculeuses qu’on lui attribue. Son emploi dans l’histoire de la musique est très mineur et sa généralisation prétendue n’est pas, à ce jour, musicalement, ni historiquement démontrée. Enfin je ne lui accorde aucune supériorité éclatante par rapport à l’emploi de la référence à 440 Hz établie 1/6e de ton plus haut et que supplanter cette dernière par celle de 432 Hz ne serait qu’une tentative de remplacer une convention par une autre. À chacun son diapason. Variez vos chants, variez vos couleurs.
Soyons donc prudent(e)s au sujet de tentatives réductionnistes imposant un système de pensée unique, dont la normalisation du diapason quel qu’il soit est un exemple. Comme je le dis souvent lors de mes cours ou conférences, l’important n’est pas le diapason de référence de la note que l’on chante mais le diapason de son cœur et la fréquence de l’amour qu’il dévoile, peu importe la note qui la porte.
0,8 Hz correspond à une longueur d’onde de 430 m et 0,79 Hz correspond à 435 m. Pour une vitesse du son de 344 m/s, mesurée au niveau de la mer, à une température de 20°C.
La précession des équinoxes est le temps du grand cycle cosmique de la Terre où le soleil se lève dans le même signe zodiacal, le jour de l’équinoxe de printemps. Elle a été mise en lumière par Hipparque de Nicée, astronome grec, 190-120 av. l’ère commune.
Il fit la synthèse de mesures plus anciennes (Sumer et Egypte), connues de son temps et établit que la précession valait au moins de 1° par siècle. Aujourd’hui, nous savons qu’elle vaut environ 1° tous les 72 ans. Hipparque, Du changement des solstice et des équinoxes printanières, livre dont de larges extrait ont été transmis par Ptolémée.
Ce changement de direction est provoqué par le couple qu’exercent les forces de marées de la Lune et du Soleil sur le renflement équatorial de la Terre. Ces forces tendent à amener l’excès de masse présent à l’équateur vers le plan de l’écliptique. La Terre étant en rotation, ces forces ne peuvent changer l’angle entre l’équateur et l’écliptique mais provoquent un déplacement de l’axe de rotation de la Terre dans une direction perpendiculaire à cet axe et au couple.
Mis à part les petites perturbations agissant sur ce déplacement (par exemple la nutation), l’axe de la Terre décrit la surface d’un cône ou « entonnoir » à la manière d’une toupie. Ce mouvement aboutit à déplacer l’orientation du pôle Nord parmi les étoiles, en sorte qu’au fil des siècles, nous changeons d’étoile polaire. Ce mouvement de l’axe des pôles terrestres entraîne avec lui le plan de l’équateur.
De ce fait, le point vernal, ou point équinoxial, précède chaque année sa position antérieure sur l’écliptique, par rapport au sens de l’orbite Terrestre autour du soleil. D’où le terme de précession des équinoxes donné à ce mouvement. Le point équinoxial effectue ainsi un tour complet de l’écliptique à reculons, en plus ou moins 25 800 années. L’axe terrestre décrit un cône complet durant la même période. Comme l’orbite de la Lune est inclinée par rapport au plan de l’écliptique, l’action de la Lune vient légèrement perturber la précession en y ajoutant de petites oscillations dont la période est de 18,6 ans.
Cet effet s’appelle la nutation. À cause de la précession des équinoxes, la durée du cycle des saisons (année tropique) est environ 20 minutes plus courte que le temps que met la Terre pour occuper la même position par rapport aux étoiles (année sidérale). Cette différence est importante pour les calendriers et leurs règles concernant les années bissextiles. La valeur actuelle du déplacement est de 50,290966″ par an, soit environ 1° pour 72 ans. (Source Wikipedia)
Cet article est une réponse aux affirmations de Franck Nabet
« Harmoniser la vie en accord avec les fréquences de la nature et il y aura plus de joie, de bonheur et de beauté dans nos expériences de tout les jours. »
Edgar Cayce
La musique a été reformatée en un solfège midifié en fréquence. Un secret d’initié qui récupère notre énergie vitale afin de nous déconnecter des ondes universelles. Apparemment, Hitler jouait de la musique en utilisant 440Hz qui était aussi un changement apporté par l’Eglise romaine à l’époque où ils ont interprété la Bible. Avant cela, 432Hz, c’était le ton utilisé loin dans l’histoire. Il ya le fait que 440Hz ne fonctionne pas correctement dans la musique, la musique 432Hz permet de mieux la faire circuler.
Extrait d’entretien avec Franck NABET par Sacrée Planète
Sacrée Planète : Pour un musicien que signifie de jouer avec la gamme naturelle
Franck NABET : ” La mention “naturelle” fait référence à la justesse des harmoniques. L’harmonique est l’une des caractéristiques de la musique avec le rythme et la mélodie. Lorsqu’un instrument peut générer deux sons en même temps qui sont harmonieux, il génère une harmonique. Les harmoniques “pures” sont en résonance les unes par rapport aux autres, c’est à dire qu’elles vibrent en sympathie lorsque l’une d’entre elle est activée.
Sacrée Planète : Pourquoi et quand le diapason LA 440 Hz est-il devenu le standard ?
Franck NABET : “Il est vrai que depuis 1953, le diapason en LA 440 s’est vu devenir la référence dans l’accordage des instruments, sans que l’on sache pourquoi. Je ne sais pas si la théorie avancée disant que les nazis utilisaient leLa 440Hz pour leur propagande et qu’ils l’auraient imposé comme standard est juste ou non.
Aucune musique ethnique ou ancienne n’est jouée à cette hauteur de note, ce qui nous laisse encore avec des interrogations sur l’utilisation de ce diapason.
En janvier 1975, le diapason La 440 Hz devient une norme (ISO 16:1975), ce qui définit par la suite son utilisation dans toute les écoles de musique.
Actuellement, de nombreux chanteurs sont obligés de monter leur voix à cause de ce diapason et souffrent de déformations importantes des cordes vocales. Naturellement, nous nous accordons plus facilement sur le La 432 Hz.
La fréquence de 432 Hz est qualifiée, par des scientifiques, de “naturelle”. Ils ont calculé les fréquences de résonance des atomes et molécules dans la nature. L’oscillation à 432Hz est une fréquence de résonance de l’eau (alors que le 440 Hz ne l’est pas). Rappelons que l’eau est un constituant majeur de toute vie sur terre, de la bactérie jusqu’aux organismes les plus développés. Ceci nous laisse présager de l’incidence d’une telle fréquence sur l’être humain !
Cette fréquence est inscrite jusque dans notre système solaire. La précession de la Terre compte 25 920 années, c’est le cycle apparent de la rotation des étoiles dans notre ciel (360°), produit par le mouvement de la Terre dans l’univers. Quand on divise 25 920 par 360, on arrive au chiffre 72.
Sacrée Planète : Que pensez-vous de ces données ?
Franck NABET : Ces informations sont exactes, 432 Hz correspond à une harmonique de la fréquence terrestre. Chaque matière a une fréquence de résonance qui lui est propre. Tous les éléments à l’origine de la vie se retrouvent être une harmonique d’une note dans l’accordage en 432 Hz, à partir du moment où nous utilisons une gamme respectant les lois harmoniques juste.
Quand la musique est accordée à 432 Hz, on remarque que les autres notes correspondent exactement aux fréquences de résonances des éléments naturels comme le sol pour l’oxygène. Le do a une fréquence de résonance qui active le système chlorophyllien des plantes par exemple… L’écoute d’une musique en432 Hz nous rapproche donc de la nature. Elle nous met en résonance avec elle. En 440 Hz, au contraire, nous nous en éloignons par le décalage avec les fréquences naturelles.
Comme nous le précise Jacqueline Bousquet (Dr ès Sciences, Biologie, Endocrinologie, Biophysique, Physiologie, Immunologie, chercheur honoraire au CNRS (1962-1997), conférencière internationale et écrivain.) “tout être vivant ne peut se comporter qu’en récepteur ou émetteur d’une gamme de fréquence avec laquelle il entre en résonance”. L’information émise par des musiques en gamme tempérées ne peut donc pas avoir d’effet thérapeutique positif sur notre état puisqu’elles ne sont pas en phase avec notre propre champ vibratoire.
A l’opposé, les musiques composées en gamme “naturelle” ont un effet profond sur l’organisme, en procurant rapidement une sédation du système neuro-végétatif et un état de bien-être. Les chants religieux, notamment chez les cisterciens, étaient composés avec cette gamme, on leur reconnaissait des vertus pour la sérénité et l’élévation de l’âme.
Le 432 Hz est aussi une harmonique du 8 Hz, qui n’est autre que le rythme de la fréquence cérébrale Alpha dans laquelle nos deux hémisphères du cerveau sont synchronisés pour fonctionner ensemble en harmonie. Le néocortex, inutilisé à 90 %, commence à s’éveiller avec cette synchronisation : elle s’installe dans toutes les cellules du cerveau pour créer un flux d’information maximal.
Ecouter la musique accordée au La 432 Hz harmonise nos hémisphères cérébraux, ce qui nous éveille à l’orchestration de nos pensées dans les cathédrales de nos esprits.
Sacrée Planète : A t-on testé l’effet sur un auditeur à partir d’un même morceau de musique, l’un en La 432 Hz et l’autre en La 440 Hz ?
Franck NABET : Oui, une étude scientifique, au Pays-Bas, a démontré que plus de 76 % des gens ont perçu la musique au La 432 Hz comme plus belle rapport à la même musique accordée à 440 Hz. Une autre étude scientifique a même démontré de meilleurs bénéfices sur le rythme cardiaque par rapport à une même musique en 440 Hz. La Hollande s’intéresse beaucoup au 432 Hz et de nombreux musiciens recommencent à composer ou même à mixer sur ce diapason. Des études fleurissent sur l’utilisation du 432 Hz, malheureusement pas toujours bien mises en valeur. Par ailleurs, lorsque je fais des conférences sur ce diapason, je suis surpris par l’impact du 432 Hz sur le public.
En effet, si je ne dis rien, la plupart des gens le préfèrent au 440 Hz. Par contre si je les présente, alors la préférence ira au 440 Hz. Ceci est logique car cette fréquence ne fait pas appel au même cerveau. En ayant nommé les deux diapasons, le cerveau analytique reconnaît le 440 Hz.
Le La 440 Hz nous emmène plus vers une appréciation intellectuelle de l’harmonie musicale, vers la réflexion ; par contre, une musique à 432 Hz nous emmène plus vers une réelle sensation de coeur ou nous facilite la sensation vers nos sentiments les plus intimes en profondeur. En 432 Hz, on arrive plus facilement à sentir la musique, elle arrive plus facilement à nous émouvoir, c’est-à-dire nous mettre en mouvement, elle nous touche sur le plan énergétique, là où sont stockés toutes nos mémoires.
Toute la musique occidentale est actuellement accordée avec le La à 440 Hz. Cela veux dire que tout les instruments de musique, les diapasons, les programmes de création musicale sont accordés à cette fréquence.
La musique occidentale n’a pas toujours été accordé à 440 Hz.
En 1939 les Nazis décident par leur ministre de la propagande Goebbels d’accorder le La de référence à 440 Hz comme standard, bien que la référence la plus utilisé mondialement étaient encore le La à 432 Hz.
En 1955 le La à 440 Hz devient le standard mondial ISO. On peut se demander quelles raisons ont réellement poussés les hommes de pouvoir de cette époque à adopter le La à 440 Hz par opposition au La à 432 Hz. Le La à 432 serait beaucoup plus logique, plus riche d’arguments scientifiques et de correspondances qu’on retrouve dans l’univers et la nature qui nous entoure.
Voici la fréquence de chaque note avec le La de référence à 440 Hz, suivi de leur fréquence correspondante de chaque note accordé au La de référence à 432 Hz :
Avec les formules de physique quantique, certains scientifiques ont calculé les fréquences de résonance des atomes et molécules qui nous entourent. C’est alors stupéfiant de voir que 432 Hz est une fréquence de résonance de l’eau et non pas le 440 Hz. Rappelons que l’eau est un constituant majeur de toute la vie sur terre, des plantes aux animaux ou d’une bactérie jusqu’aux organismes les plus développés.
Une étude scientifique récente encadrée par l’université de Florence sur une plantation de vignes a démontré l’effet grandement bénéfique de certaines musiques classiques baroques spécifiques. Ainsi les vignes ont eu une croissance supérieure de plus de 30% et elles étaient beaucoup plus saines, sans maladies par rapport au groupe témoin !
Quand le la est accordé à 432 Hz au lieu du 440 Hz, toutes les autres notes de musiques sont aussi corrigées vers leurs fréquences harmonieuses correspondant au la de référence et aux fréquences de la nature qui nous entourent.
Quelques correspondances :
La : 432 Hz : L’eau, Ondes Alpha cérébrales idéal au repos pour un fonctionnement cérébral harmonieux
Ré : 288 Hz : La précession de notre planète Terre, Battement idéal du coeur humain au repos
Sol : 384 Hz : Oxygène
Les plantes aussi y réagissent favorablement, elles poussent plus vite et deviennent resplendissantes.
Le battement du cœur de la planète aurait une pulsation de 144 Hz, la plus saine qui existe. Le battement du cœur d’un être humain adulte au repos est idéalement de 72 battements par minute, ce qui correspond exactement à un sixième de 432 Hz ou la moitié de 144. Le 144 Hz est aussi la fréquence du D ou du Ré quand le la est accordé au 432 Hz.
Le 432 Hz est aussi une harmonique du 8 Hz. Le 8 Hz est le rythme de notre fréquence cérébrale Alpha dans laquelle notre processeur parallèle, ou nos deux hémisphères du cerveau, sont synchronisés pour fonctionner ensembles en harmonie.
Le néo-cortex du cerveau, 90% inutilisé commence à s’éveiller avec cette synchronisation et elle s’installe dans toutes les cellules du cerveau pour créer un flux d’information maximal.
Écouter la musique accordée au La naturel harmonise nos hémisphères cérébraux, ce qui nous éveille à l’orchestre de nos pensées, dans les cathédrales de nos esprits. […]
Le diapason officiel est depuis 1953 une vibration de 440 Hertz (cycles par secondes). C’est la tonalité la# du téléphone fixe en France. La tendance actuelle est à une dérive vers les aigus. Les groupes de musique moderne et les pianos des solistes sont généralement accordés à 442 Hz, pour rendre la sonorité plus “brillante”.
La Résonance de Schumann (onde électromagnétique produit par le couple ionosphère-écorce terrestre) correspond à 432 Hz (8 x 54 multiplication d’un cycle de 8 Hz) 8 Hz est également le rythme de notre fréquence cérébrale Alpha par laquelle nos deux hémisphères cérébraux sont synchronisés pour fonctionner en harmonie. Le néocortex dont 90% est inutilisé, commence à s’éveiller avec cette synchronisation qui opère par un flux d’information maximal dans tous les neurones via les dendrites.
Les Dauphins peuvent entendre nos pensées, car ils captent les ultrasons (fréquences supérieures à 20 kHz). Ainsi, nos ondes cérébrales Alpha, autour de 8 Hz, leur parviennent telle une musique.
Les humains, dans un état non chamanique, ne peuvent pas entendre les 8 Hz, étant limités à une gamme comprise entre 20 et 20 000 Hz. Mais ces harmoniques nous sont audibles à 72 Hz (9 x 8 Hz), 144 Hz (18 x 8 Hz) et bien sûr 432 Hz évoqués plus haut. Toutes ces harmoniques sont semblables à des miroirs qui se réfléchissent en cascade et à travers lesquels passent les 8 Hz.
En accordant les instruments sur un “la” à 432Hz (au lieu de 440 ou 442), cela a pour effet d'”ouvrir” le système énergétique du corps humain. A l’écoute d’une musique accordée à 432 Hz, l’état de bien-être est extraordinaire, sans avoir recours à une quelconque substance artificielle, unifient la lumière, le temps, l’espace, la matière, le son, le magnétisme, l’ADN, l’intelligence, et la conscience, invitant à une transformation planétaire qui emprunte la voie du milieu.
La fréquence hertzienne 440 est un poison pour notre glande pinéale, nos cellules et donc notre ADN. En 1936, un certain J Goebbels a modifié la fréquence des instruments..
En 1936, l’ American Standards Association a recommandé que le La au-dessus du Do moyen soit réglé en 440 Hz. Cette norme a été embrassée par l’ International Organisation for Standardisation en 1955 en tant qu’ ISO 16. Depuis, elle a servi de référence pour l’ étalonnage des pianos, violons, et tout les autres instruments de musique.
Cependant, tout les instruments datant d’il y a plus de 70 ans sont réglés sur le La 432 Hz : Pourquoi?
Le La 432 Hz (environ 1/2 ton en dessous du 440Hz) est une harmonique (ou fréquence de résonnance) de la fréquence vibratoire de la Terre et de l’eau. L’eau est le constituant principale de toute vie terrestre, notre corps y compris!
Un instrument ou une musique en La 432Hz ont donc un impact important sur notre cops. 1ls nous font “vibrer” bien plus qu’au son d’une musique (ou d’ un instrument) en 440Hz (qui n’est pas du tout une harmonique de la fréquence de l’eau!). La musique “résonne” donc au plus profond de nos cellules et les imprègne de toutes ses vibrations.
D’après des études fréquencielles, on a constaté que les musiciens des siècles précédants accordaient leurs instruments sur le La 432Hz ( Bach, Mozart,…)
On remarque aussi qu’un grand nombre d’artistes contemporains diminuaient leur fréquence d’accordage ou leur chant, car ils trouvaient que “ça sonnait mieux’. Et devinez à quelle fréquence ils s’arrêtaient ?
Parmis ces artistes, on trouve entres autres : Jim Morrison, Jimi Hendrix, Stevie Ray Vaughan, Janis Joplin, John Lennon, Elvis Presley, Kurt Cobain…
Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter le site de Franck Nabet : Harmony Music.
Avant la standardisation de 440Hz, de nombreux pays et organisations suivaient la recommandation de 435Hz émise par le gouvernement Autrichien en 1885.
L’industrie de la musique américaine a atteint son propre compromis non-officiel de 440 Hz en 1926, et l’a utilisé dans la fabrication des instruments.
En 1936, l’American Standards Association a recommandé que le La au-dessus du Do moyen soit réglé en 440 Hz. Cette norme a été embrassée par l’International Organization for Standardization en 1955 (et fut réaffirmée par eux en 1975) en tant qu’ISO 16. Depuis, elle a servie de fréquence audio de référence pour l’étalonnage des pianos, violons, et des autres instruments de musique (WikipediA).
« Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique. »
On sait d’ores et déjà tous et toutes que le « la (3)» est une vibration sonore de 440 « ondulations » par seconde. Que ces ondulations par secondes se nomment Hertz de par le nom de celui qui les a mises en évidence. On sait moins que la fréquence du « sol (3) » est de 392Hz et celle du « si (3) de 494Hz, hors, sans ces 2 valeurs pour compléter l’information, la valeur isolée de 440Hz n’a pas de raison particulière d’être nommée « la » et on ferait mieux d’y associer une tonalité plutôt qu’un mot.
Tant qu’à envisager qu’il s’agit d’un « la » et que donc il participe de l’harmonie au sein de la gamme, les notes voisines ( en l’occurrence à 2 demi-tons vers le bas : le « sol » et vers le haut : le « si » ) avec leur valeur, éclairent au moins sur l’échelle physique et mathématique qu’arpentent les octaves, à la source, en réalité, de leur sens. Les échelons et paliers qu’on y trouve révèlent une toute autre logique que celle qu’on dénote pour les degrés, centimètres, secondes ou même pour les notes de musique.
Il y a 48 « unités » (hertz) qui séparent le « sol(3) » du « la(3) » contre 54 entre « la(3) » et « si(3) »
Donc en principe 96hz entre « sol(4) » et « la(4) » et 108 jusque « si(4) »
Le nombre de ces « unités » va s’amplifiant de façon proportionnellement accélérée au cours de la progression en fréquence, progression qu’on dit logarithmique alors que le même phénomène interprété en notes apparaît linéaire.
Le statut particulier du « la » lui vient du fait qu’à 440 (multiple de 11 découlant d’un système proto-décimal de fractions par 9), il tombe mathématiquement juste dans saprogression d’octaves : 220 pour le « la(2) », 440 pour « la(3) » , 880 pour « la(4) » et 1760 pour « la(5) » alors que les autres notes doivent se décaler de façon un peu arbitraire pour s’inscrire dansla courbe (mi(3,4,5) équivaut respectivement à 330, 659, 1319 et « re » à 294, 587, 1175). Ce sont ces décalages qui tempèrent la gamme depuis le XVIème siècle. Une vraie rigueur mathématique imposerait des décimales mais une demi-ondulation, un quart ou 73% d’ondulation n’est « rien du tout » en matière d’ondes.
Ainsi, le « la » apparaît comme le pilier de l’édifice : issu d’un système tridimensionnel par 11, il le transpose dans du bidimensionnel en 12demi-tons. Il en a découlé un monde de déclinaisons où se proclame souveraine l’harmonie. Il a s’agit, comme pour les mois de l’année de faire plier au duodécimal un système plus complexe et subtil, rendant nécessaire le recours aux années bissextiles d’un côté et de l’autre, imposant un canevas rigoureux, inaccessible à la conceptualisation purement intuitive et aux imperfections faisant loi.
Si effectivement l’exploitation de cette gamme aoffert aux oreilles des chosesdélicieuses pour à peu près tous les goûts, elle n’en a pas moins limité le champs d’appréciation à certaines fréquences plutôt qu’à d’autres et j’ai peine à croire que nous « êtres humains » au contraire d’instruments, avons en toutes circonstancesbesoin d’un « la 440 » A ses débuts pendant la Renaissance, on l’accordait dit-on à 436 et à présent à 442. Certains jours ou ailleurs ne serait-il pas plus « juste » à 450 ? à 402 ou à 500hz ?
Qu’en était-il avant que ce « la » ne devienne « étalon universel » ? Les créateurs d’instruments se retrouvaient-ils vraiment façe à ces choix ?
Il reste à constater que ce qu’était une réelle diversité d’accordage parmis tous les folklores du monde à généralement tendu à se mettre au diapason, petit à petit pour s’aligner sur les instruments tempérés et se trouver, non sans compromis, une place dans la gamme.
Part 2
C’est évidemment le commerce des instruments, conçus depuis la renaissance sur ce mode tempéré, qui le premier a profité de cette uniformisation tout en la motivant.
De nos jours, l’approche intuitive du clavier d’un piano n’ouvre pas sur les secrets etsubtilités de la composition, tout au contraire, les noires offrent « petit cow-boy » ou« petit chinois » et les blanches : de vagues comptines. Il en va de même pour le manche d’une guitare conformément accordée, qui offre à vide ou en simples barrés de « vilains accords ». Ces instruments ne dévoilent ni n’offrent généreusement leur sens de l’harmonie mais font miroiter qu’un savoir est à acquérir pour recevoir quelques applaudissements.
Applaudissements qui souvent s’adressent avant tout au « la ».
Qu’aurait donc la fréquence de 440Hz de plus que les autres à nos oreilles, pour qu’on en produise ainsi des diapasons ? Serait-elle source autonome de plus de plaisir ou d’équilibre que les fréquences voisine ? Existe-t-il une phase avec le biologique, le magnétique ou l’atomique à cette cadence ?( Certes avec le digital à 44100 il peut y avoir « phénomène » ).
N’est-ce là qu’un artifice pour que tous les musiciens du monde soient potentiellement toujours accordés au cas où ils seraient amenés à réunir leurs musiques ? Le plus vraisemblable doit être dans cette dernière hypothèse mais il s’agit surtout des différents instruments qui sont amenés à se mélanger, se combiner, se remplacer et s’interchanger dans des arrangements pour toutes sortes de formations.
Ainsi il me semble étrange que les solistes (au moins dans leurs travaux en solos) n’aient pas développés plus d’intérêt à explorer des décalages d’avec le « la ». Une des seules pratiques en usage avant l’avènement de nouvelles musiques dites « contemporaines » et « bruitiste » aura été d’augmenter de quelques hertz l’instrument qui devait se démarquer dans l’orchestre, comme « plus fougueux et énergique ».
Les voies expérimentales qui nous ont conduits par-delà le bruit, devant des musiques auxsonorités atonales, hasardeuses désordonnées ou réordonnées semblent avoir été ouvertes principalement au tout début du XXème siècle, suivant de près les avancements scientifiques dont l’apparition du cinéma, de la radio et la production de sons électr(on)iques.Ces scientifiques et chercheurs ont étés amenés à explorer de nouvelles textures sonores et à les présenter à la curiosité et l’imaginaire collectif. Ce sont des compositeurs comme Arnold Schoenberg et Anton Webern qui les premiers ont osé avec « l’Ecole de Vienne » une totale libération des dogmes harmoniques directement au sein de l’orchestre classique. Un peu plus tard et parallèlement, des artistes souvent issus ouproches de mouvements aux propos plus plastiques ou littéraire à la base, comme « Dada » et le « Futurisme » et qui transposaient au sonore ce que le visuel avait mis en évidence pour une révolution de la perception, les Marcel Duchamp, Luigi Russolo, John Cage par exemple ont fait valoir en tant que pionniers, des déclinaisons de la musique qui s’inscrivent dans une quête de la libération de l’expression artistique en général. Ne nous leurrons pas, depuis le temps, ces domaines sonores du moins acoustiques avaient dût être explorés avant eux, au cours d’expériences sans lendemains ou sans traces.
Les vestiges d’instruments préhistoriques dont les différents accordages restent évaluables de nos jours, comme des flûtes, sifflets à trous, puis flûtes de Pan semblent avoir démontrés l’absence totale de système ou de référence commune. Ceci tend à démontrer qu’aucune prédominance formelle ne se soit imposée de par la nature physique de ces expériences primales et que comme « la » ne s’imposait pas, et bien on l’a imposé à sa place.
Jusqu’à nos jours, les centrales téléphonique câblées offrent encore « généreusement » à leurs abonnés de plus en plus rares, une tonalité censée énoncer le « la ». S’en est fini chez les opérateurs en téléphonie mobile.
Notons au passage que nos anciens médias de reproduction des sons, comme les disques vinyles et les bandes magnétiques, présentaient la particularité d’être analogiques et moins précis dans la pratique qu’en théorie, ainsi la vitesse de défilement pouvait varier d’un appareil à l’autre ou en fonction de l’alimentation électrique. Il était donc quasi-impossible pour tout-un-chacun de distinguer si les tonalités reproduites étaient conformément accordées avec la gamme tempérée, sauf s’il s’agissait d’accompagner cette source d’un instrument qu’il fallait alors généralement « detuner ». Ainsi, inévitablement, tout utilisateur pouvait sciemment ou involontairement modifier la vitesse de déroulement et par-là, les hauteurs de notes, par de simples actions mécaniques ou électriques, ce qui cesse d’être vrai avec le CD et les procédés numériques.
Part 3
Le digital garantit cette fidélité de reproduction. Ce qui sera joué aura exactement les mêmes propriétés sonores que ce qui y aura été déposé et seules des actions digitales pourront dès-lors influer. Les évolutions de ce matériel numérique tendent au contraire à proposer aux simples utilisateurs, de pouvoir modifier la vitesse tout en gardant intactes les tonalités, rendant à-priori de plus en plus improbable à nos oreilles de se nourrire « lyriquement » de fréquences en dehors de ce crible qu’impose la gamme. Les effets subtils qu’entraîne cette sélection arbitraire sont difficilement évaluables.
L’audio-psycho-phonologie ou « méthode Tomatis », en temps que thérapie oucomme procédé diagnostique, dresse des profils pour rendre compte du fait que pour chacun(e)s, certaines fréquences sont devenues plus ou moins audibles ou identifiables au cours des différentes évolutions. Des influences psychologiques et mêmes pathologiques pourraient y correspondre ou s’y mêler.
Néanmoins, depuis des siècles et des siècles, comme pilier de l’Harmonie qui souvent nous accompagne en boite à musiques depuis nos premières heures, la majorité de ceux et celles qui même auraient voué leur vie à la musique, sont totalement incapables d’évaluer de leur chef, donc sans point de comparaison, la hauteur sonore d’un « la », un « vrai », un « 440 », en le faisant sonner de la voix à l’improviste et avec certitude.
Texte et voix, montages, musiques originales et sons par djp